Bonjour les LUPAmi.e.s !
Nous sommes heureux d’annoncer que LUPA débarque sur Instagram ! Vous pouvez nous trouver sur notre compte @lupafloraisons . Nous sommes prêts à remplir votre feed d’amour, d’écologie et de toutes les nouvelles sur nos activités et événements 💛 Vous vous demandez peut-être, pourquoi seulement maintenant ? Nous avons longuement réfléchi et débattu avant de faire ce choix. Après tout, nous sommes tous conscients du fait que les réseaux sociaux représentent une source importante et croissante d’émissions de gaz à effet de serre (3,7 % des émissions mondiales selon The-Shift-Project) et c’est pourquoi nous n’étions présents que sur Facebook jusqu’à présent.

En même temps, il est indéniable que les réseaux sociaux sont aussi un outil puissant et indispensable pour toute forme d’activisme politique et environnemental. Ces dernières années, toutes les grandes mobilisations « de base » qui façonnent le visage politique de notre époque et mobilisent des millions de personnes sont nées sur les médias sociaux et/ou en ont fait leur outil de croissance et de diffusion le plus puissant. Du printemps arabe au mouvement féministe #MeToo, des mobilisations antiracistes Black Lives Matters aux campagnes Friday for Future et Youth for Climate. Et, tout comme les mobilisations à l’échelle planétaire, les médias sociaux ont révolutionné l’activité des petites associations liées aux réalités locales et à petite échelle (un peu comme nous !).
Il est donc plus urgent que jamais de reprendre possession des espaces de communication et de socialisation offerts par l’internet et les réseaux sociaux, de se mobiliser pour en promouvoir une utilisation consciente, positive et constructive, d’en faire un véritable espace d’agrégation, d’auto-éducation et d’évolution commune. Sans oublier que nous devons nous efforcer de ne pas les transformer en un substitut à un véritable activisme sur le terrain. Les réseaux sociaux doivent plutôt être un catalyseur d’idées et, surtout, un point de rencontre pour toutes les personnes qui partagent les mêmes idéaux, les mêmes ambitions et la même vision d’un avenir meilleur. En d’autres termes, la rampe de lancement d’initiatives concrètes dans nos vies au-delà de l’écran.
Alors comment résoudre la contradiction entre l’énorme impact climatique des réseaux sociaux et l’inaliénabilité de ces moyens pour l’activisme environnemental ? La réponse n’est pas d’abandonner, mais de transformer et de réinventer l’utilisation des réseaux sociaux et de la technologie. Une grande partie des émissions liées à notre activité sur internet dépend de la façon dont nous utilisons (et consommons) les appareils électroniques qui nous permettent de rester connecté.e.s. Quelques actions peuvent donc nous aider à réduire de manière drastique notre empreinte carbone numérique (et à être plus cohérents dans notre environnementalisme en ligne). Voici quelques chiffres et conseils :
- 45% de l’impact écologique et énergétique est lié à la fabrication de dispositifs électroniques : vu que dans notre monde il est difficile, voire impossible ne pas utiliser de téléphone portable ou d’ordinateur, la meilleure solution est d’acheter reconditionné ou de deuxième main. En plus, réparer et maximiser la durée de vie de ses appareils et n’en changer que s’ils deviennent inutilisables peut réduire considérablement leur charge environnementale.

- Adhérer à une économie d’usage plutôt que de consommation : louer son téléphone plutôt que de l’acheter si on en a les moyens et privilégier l’usage en commun (un ordinateur pour 2 ou 3 au sein d’une même famille etc…).
- Le stockage en ligne de ses données (e-mails, photos, vidéos, musiques etc…) nécessite des échanges continus entre le terminal de l’utilisateur et les serveurs. Or, transporter une donnée sur internet consomme 2 fois plus d’énergie que de la stocker pendant 1 an: préférez le stockage en physique (disque dur, usb etc) et le téléchargement de contenus plutôt que le cloud.
- Le visionnage de vidéos en ligne représente la plus grande partie du trafic Internet mondial (60 %) et génère 300 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an. Quoi faire ? Limiter au maximum son usage du streaming (Netflix, YouTube, Spotify etc…)
- Éteindre sa box WIFI quand on ne l’utilise pas ! Cette petite action vous permettra d’économiser entre 25 à 235 kWh d’éléctricité par an.
Et si vous voulez en savoir plus et approfondir le sujet, voilà quelque liens. Bonne lecture!
Activism in the Social Media Age | Pew Research Center
Lundi Carotte et les emails
‘Think Before You Thank’ | OVO Energy
Climate change: Is your Netflix habit bad for the environment? – BBC News
Why your internet habits are not as clean as you think – BBC Future